Vous êtes un acteur du secteur immobilier et vous souhaitez avoir des ressources pour faire face à vos besoins de financement. Vos demandes de prêt auprès des institutions financières n’ont pas trouvé un aboutissement heureux. Vous pouvez choisir comme beaucoup, d’avoir recours à un financement participatif comme celui proposé par Tudigo. Ce type de financement est appelé crowdfunding. Découvrez dans cet article, l’essentiel à savoir à ce sujet ainsi que les nouveautés en la matière.
Comprendre le crowdfunding immobilier
Bien que le concept ait connu une apparition récente, le crowdfunding est aujourd’hui très connu et très prisé en France, et même au-delà des frontières. Il s’agit d’un financement participatif à travers lequel les aides financières collectives sont sollicitées pour la réalisation d’un projet unique. Ce projet peut se réaliser dans n’importe quel domaine. Il est simplement question d’opter pour une branche lucrative de la finance participative.
C’est lorsque le financement est fait dans le secteur immobilier, qu’on parle de financement participatif immobilier. Des modalités de financement qui existent, on peut citer le don, le prêt et l’investissement en capital. La première modalité de financement peut se faire avec ou sans contrepartie, et la deuxième, avec ou sans intérêts.
Dans le secteur immobilier, ce financement participatif rencontre un franc succès. Diverses plateformes font le succès de ce financement avec des taux allant de 7 à 112 %.
Il faut préciser qu’aujourd’hui mieux qu’à ses débuts, la maturité de ce mode de financement s’est accrue. Il affiche un taux de défaut très bas (0,5 %), et ne cesse de croître en termes de montants collectés.
Les nouveautés liées au financement participatif dans l’immobilier
Depuis l’avènement de ce mode de financement, les opérations immobilières s’en sont trouvées mieux financées. Les tendances sont mesurable grâce aux baromètres présentés chaque année par les sites habilités.
Pour les statistiques, on peut déjà retenir en 2018 une percée allant jusqu’à 83 % de financements, en considération de l’année 2017. L’année 2019 a connu, quant à elle, une croissance de 80 % et un financement réalisé avec plus de 300 millions d’euros obtenus après collecte. En 2018, la valeur de ce financement n’était que de 185 millions d’euros.
Cependant, il faut néanmoins préciser que le nombre de projets financés par ce financement participatif a connu une régression en 2019. Ce fait s’explique par les besoins financiers plutôt élevés utiles pour le financement des projets soumis par les demandeurs du financement. Les investisseurs qui n’avaient collecté individuellement que 540 000 euros en moyenne en 2018 se sont alors retrouvés avec une collecte individuelle moyenne de 700 000 euros en 2019.
Pour faire le récapitulatif, il y a eu depuis le début de cette initiative en 2012, 1 300 projets financés et sur tout ce parcours, il n’y a eu qu’un seul cas de défaut enregistré. On retient alors un taux de défaut de 0,5 % pour un taux de retard de baisse de 7,02 % (comparaison faite entre 2018 et le premier semestre de 2019).
Il faut également préciser qu’il y a eu des avancées quant au remboursement des montants investis. L’année 2019 a connu un rendement moyen des montants délivrés qui est de 9,3 %. Pour l’année 2018, il y a eu 55 millions d’euros remboursés. Cette valeur est presque le double de celle du remboursement obtenu l’année précédente, soit en 2017.
Cependant, tout n’est pas totalement nous pouvons noter quelques points négatifs.
Le premier fait que l’on pourrait déplorer, c’est le contexte général du financement. Il est marqué par le ralentissement sans cesse croissant du marché de la construction (de l’immobilier neuf). Cette situation est à la base du rallongement des durées moyennes de placement. Pour 2018, elles sont passées à 23,3 mois au lieu de 18 mois l’an précédent. Il n’y a pas eu une trop grande amélioration à ce niveau pour ce qui concerne l’année 2019. Cette durée moyenne est de 20 mois.
Analyse critique des nouveautés enregistrées
Pour porter une analyse sur ces valeurs statistiques, on pourrait dire qu’en considération du nouveau plafond de 8 millions d’euros fixé par la loi Pacte, la tendance de ce type de financement est croissante. Aujourd’hui, le crowdfunding se loge parfaitement bien parmi les modes de financement et de placements financiers les plus performants de cette génération.
Deux atouts principaux sont à mettre à l’actif du financement. On y compte l’attractivité de son rendement qui s’étend d’ailleurs sur une très courte durée. De plus, sa fiscalité est aussi plafonnée. Pour en venir aux remboursements, ils se poursuivent progressivement et sont prometteurs. C’est d’ailleurs cela qui certifie que les projets financés sont en amont, étudiés et jugés pertinents. Cette rigueur de sélection constitue pour le modèle, un gage de pérennisation.
Pour finir, on peut simplement conclure que l’année 2019 a été suffisamment riche en rebondissement pour le financement participatif. Toutefois, les nouvelles réglementations, les acquisitions et la concentration de l’activité vont à son avantage. Ils marquent quand même la maturité du projet dont le dynamisme ne cesse de croître.